22 sep
2016

L’étude des autorités de protection des données révèle des déficits dans le domaine de l’Internet des objet.

L’étude internationale révèle que six appareils de l’Internet des objets sur dix n’informent pas correctement les consommateurs sur la manière dont leurs données personnelles sont utilisées.


L’étude, effectuée par 25 autorités de protection des données dans le monde, s’est penchée sur des appareils comme les compteurs électriques intelligents, les thermostats connectés à Internet et les montres qui suivent les paramètres de santé. L’objectif étant de prendre en compte la manière dont les entreprises communiquent avec leurs consommateurs sur les questions relatives à la vie privée.

Le rapport indique que :

  • 60% des appareils n’expliquent pas correctement aux consommateurs la manière dont les données personnelles ont été collectées, utilisées et communiquées à des tiers ;
  • 68% n’expliquent pas correctement la manière dont les informations sont stockées ;
  • 72% ne donnent pas d’information quant à la manière dont un consommateur peut effacer ses données d’un tel appareil ;
  • 38% n’incluent pas de données de contact identifiables permettant au consommateur de faire valoir ses préoccupations sur le plan de la protection des données.

Certaines inquiétudes sont également soulevées dans le domaine des appareils médicaux qui envoient via e-mail non-encrypté des rapports aux médecins généralistes.

Les autorités de protection des données ont analysé plus de 300 appareils. Elles vont maintenant envisager de prendre des mesures contre tout appareil ou service mentionné comme étant en infraction par rapport aux lois de protection des données.

Le travail fut coordonné par le « Global Privacy Enforcement Network » et s’ajoute aux rapports précédents sur les services en ligne destinés aux enfants, les politiques « vie privée » des sites Internet et les applications mobiles pour téléphone.

Cette technologie est innovante et peut être bénéfique pour les activités quotidiennes. Les entreprises qui offrent cette technologie via diverses appareils doivent faire en sorte de protéger leurs consommateurs.

Nous les encourageons à analyser et à prendre en compte les impacts de cette technologie sur la vie privées des individus.